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Le Roadbook de Valootre

Bienvenue dans le Roadbook de Valootre, le guide ultime pour des aventures à moto inoubliables ! Que vous soyez un motard chevronné ou un novice avide de découverte, ce guide vous propose des astuces pratiques et des destinations pour vos prochaines escapades à deux roues.

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Les destinations incontournables pour les motards en été

Quand on parle d’incontournables, on pense évidemment à des destinations comme la Corse, les Balkans, ou encore la route des Grandes Alpes et des Pyrénées. Mais pour moi, justement, mes incontournables, c’est de chercher des endroits nouveaux. Mon contenu et ma manière d’appréhender le voyage à moto m’amènent surtout à explorer des destinations où les motards ne vont pas instinctivement.

Principalement l’été, j’aime beaucoup me rendre dans les régions de la “diagonale du vide”, entre Charleville-Mézières et Biarritz. J’apprécie particulièrement la Champagne, le Massif Central et le Morvan.

Alors que beaucoup préfèrent la mer en été, je suis attiré par la montagne, en particulier la chaîne qui englobe les Vosges, le Jura et les Alpes. J’ai une petite préférence pour les Vosges, notamment avec la route des Crêtes, et la découverte d’une culture partagée entre la France et l’Allemagne, c’est magnifique.

Enfin, mes incontournables personnels, c’est de partir à 2h de chez moi, dans les Ardennes, pour une escapade de 3 à 4 jours.

Les équipements à prévoir pour un voyage à moto

Dans un premier temps, il est essentiel de bien vérifier la météo, car elle détermine les équipements à emporter. Il est crucial d’être confortable, surtout lorsque l’on parcourt des distances de 200 à 300 km par jour. Personnellement, je m’assure toujours d’avoir un équipement de pluie, qui ne prend pas beaucoup de place et permet d’éviter bien des désagréments. Passer une journée sous une averse sans protection, ce n’est pas idéal.

Pour l’équipement principal, un pantalon multifonction avec de nombreuses poches est indispensable, ainsi qu’une sacoche de jambe, surtout si l’on prend l’autoroute. Pour moi, la sacoche de jambe est primordiale pour ranger les tickets, les cartes bancaires, et d’autres objets utiles.

En ce qui concerne les accessoires, il y a des éléments simples mais essentiels auxquels on ne pense pas toujours, comme un tour de cou et des bouchons d’oreilles. Les bouchons d’oreilles sont particulièrement importants car l’un des principaux dangers à moto est la surdité ou les acouphènes. Même avec un casque bien insonorisé comme le mien, de la marque Schuberth avec qui je suis en partenariat, les bouchons d’oreilles apportent un grand confort et réduisent la fatigue mentale. Le tour de cou, quant à lui, est indispensable pour éviter les coups de soleil dans le cou.

En termes d’équipement incontournable, je garde toujours un jeu de clés avec moi pour resserrer, par exemple, les porte-bagages, qui peuvent se desserrer avec les vibrations ou le poids. Un kit pour regonfler un pneu ou poser une mèche en cas de crevaison lente est aussi essentiel. Récemment, j’ai investi dans une pompe gonflable, pas très chère, qui permet de gonfler les pneus partout, même en bivouac, sans avoir à se rendre dans un magasin spécialisé. C’est vraiment pratique.

La bagagerie est également importante. J’utilise principalement des sacs semi-rigides de chez Lone Rider, qui offrent une grande capacité de rangement, idéal si l’on souhaite rapporter des souvenirs de voyage. Une batterie de secours pour le téléphone est aussi indispensable, surtout si l’on utilise le téléphone comme GPS sur le guidon.

Enfin, il est toujours pratique d’avoir un rouleau de papier toilette et un sac poubelle, ne serait-ce que pour trier le linge.

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Les défis que l’on peut rencontrer lors d’un voyage à moto

Mon défi principal est de ne rien oublier tout en prenant du plaisir à rouler. Parfois, on se retrouve dans des endroits magnifiques, mais on n’a pas le temps de les explorer, ce qui peut être frustrant. Il faut vraiment veiller à éviter ce genre de frustration, car il n’y a rien de pire que d’être frustré à moto.

Heureusement, je n’ai jamais vraiment rencontré de gros pépins lors de mes voyages. Mon principal souci est de m’assurer que tout est bien planifié, surtout en ce qui concerne mes contenus, car je voyage beaucoup en créant du contenu. La planification est cruciale : savoir combien de temps on va passer à rouler et combien de temps on consacrera à chaque étape est essentiel, en tenant compte des imprévus possibles. Jusqu’à présent, j’ai eu de la chance et n’ai pas eu à gérer de gros problèmes avec la moto.

Comment éviter les erreurs courantes que les débutants font lors de leurs premiers road trips

La situation la plus courante pour moi est de partir à l’aventure sans préparation ou de faire des trajets trop longs. Par exemple, lorsque j’encadre des randonnées avec des débutants, je leur dis que nous ferons 150 km par jour, et ils me répondent que ce n’est rien. Cependant, en moyenne, on roule à environ 48 km/h lors d’un road trip, sauf si l’on prend l’autoroute. Sur des routes classiques avec des villes, des arrêts, etc., la moyenne est plutôt entre 46 et 48 km/h. Ainsi, parcourir 150 à 200 km par jour équivaut à environ 4 heures de conduite, ce qui est déjà beaucoup.

Il y a souvent un excès de confiance chez les débutants qui pensent pouvoir parcourir 500 km sur des petites routes de montagne, sans se soucier des dangers. L’excitation de découvrir la moto et les paysages peut faire oublier les risques, comme une voiture qui coupe la route ou la fatigue, ce qui peut devenir très dangereux.

J’ai en tête un cas particulier : un motard que j’ai interviewé avait fait des trajets de plus de 250 km, soit 5 à 6 heures de roulage. En raison de son excès de confiance, alimenté par l’effet de groupe, il se sentait parfois obligé de rouler au-dessus de ses capacités pour suivre des personnes plus expérimentées. Cela l’a conduit à une grosse chute à cause du “verglas d’été” – une surface en forêt qui restait glissante, contrairement à une autre partie de la route qui était sèche. Il a fait un highside, détruisant complètement sa moto. Après coup, il m’a confié qu’il avait roulé au-dessus de « ses pompes » et avait ressenti la pression de l’effet de groupe.

Il est crucial de prendre le temps d’évaluer ce que l’on fait, car bien que la moto soit un loisir fantastique, elle peut aussi être dangereuse. Partir avec des personnes beaucoup plus expérimentées peut pousser à vouloir les suivre coûte que coûte, ce qui entraîne des risques inutiles.

Rouler au-dessus de ses capacités est, selon moi, la plus grande erreur. Cela inclut non seulement l’effet de groupe, mais aussi le fait de continuer à rouler tard, jusqu’à 21h ou 22h, au point de se fatiguer. Rouler fatigué est toujours un mauvais signe, car le temps de réaction s’allonge et cela peut devenir extrêmement dangereux. Il est donc essentiel de bien planifier son itinéraire, de ne pas trop rouler, et surtout de ne jamais rouler lorsque l’on est fatigué.

Comment je planifie mes itinéraires

La situation la plus courante pour moi est de partir à l’aventure sans préparation ou de faire des trajets trop longs. Par exemple, lorsque j’encadre des randonnées avec des débutants, je leur dis que nous ferons 150 km par jour, et ils me répondent que ce n’est rien. Cependant, en moyenne, on roule à environ 48 km/h lors d’un road trip, sauf si l’on prend l’autoroute. Sur des routes classiques avec des villes, des arrêts, etc., la moyenne est plutôt entre 46 et 48 km/h. Ainsi, parcourir 150 à 200 km par jour équivaut à environ 4 heures de conduite, ce qui est déjà beaucoup.

Il y a souvent un excès de confiance chez les débutants qui pensent pouvoir parcourir 500 km sur des petites routes de montagne, sans se soucier des dangers. L’excitation de découvrir la moto et les paysages peut faire oublier les risques, comme une voiture qui coupe la route ou la fatigue, ce qui peut devenir très dangereux.

J’ai en tête un cas particulier : un motard que j’ai interviewé avait fait des trajets de plus de 250 km, soit 5 à 6 heures de roulage. En raison de son excès de confiance, alimenté par l’effet de groupe, il se sentait parfois obligé de rouler au-dessus de ses capacités pour suivre des personnes plus expérimentées. Cela l’a conduit à une grosse chute à cause du “verglas d’été” – une surface en forêt qui restait glissante, contrairement à une autre partie de la route qui était sèche. Il a fait un highside, détruisant complètement sa moto. Après coup, il m’a confié qu’il avait roulé au-dessus de « ses pompes » et avait ressenti la pression de l’effet de groupe.

Il est crucial de prendre le temps d’évaluer ce que l’on fait, car bien que la moto soit un loisir fantastique, elle peut aussi être dangereuse. Partir avec des personnes beaucoup plus expérimentées peut pousser à vouloir les suivre coûte que coûte, ce qui entraîne des risques inutiles.

Rouler au-dessus de ses capacités est, selon moi, la plus grande erreur. Cela inclut non seulement l’effet de groupe, mais aussi le fait de continuer à rouler tard, jusqu’à 21h ou 22h, au point de se fatiguer. Rouler fatigué est toujours un mauvais signe, car le temps de réaction s’allonge et cela peut devenir extrêmement dangereux. Il est donc essentiel de bien planifier son itinéraire, de ne pas trop rouler, et surtout de ne jamais rouler lorsque l’on est fatigué.

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Mon road trip préféré

J’ai découvert Barcelonnette pour la première fois en septembre 2022, à l’occasion du Alpes Aventure Motofestival (AAMF). Ce festival se déroule généralement le même week-end que mon anniversaire, alors pour mes 30 ans, j’ai décidé d’y aller pour me faire plaisir et redécouvrir des routes que j’avais parcourues enfant, lors de vacances au ski. C’était ma première expérience en moto dans les Alpes, une région que je ne connaissais pas du tout en été, et encore moins à moto. Ce fut une découverte fantastique. C’est à ce moment-là que l’idée de “Trésor en France” a germé en moi, car je voulais explorer au-delà des montagnes, découvrir tout ce qui se cachait derrière. C’était magique.

Je suis aussi retourné dans un petit village appelé Ancelle, où j’avais l’habitude de passer mes vacances de ski quand j’étais enfant. Cela faisait 16 ans que je n’y étais pas allé, et y revenir a été un véritable moment d’émotion, comme si la boucle était bouclée. “Valootre” et “Trésors en France” sont nés à Ancelle ! Ce retour était à la fois très émouvant pour moi et porteur d’une volonté forte de découvrir ce pays fantastique, avec toute la diversité de ses paysages, cultures, et traditions. Ce road trip reste l’un de mes préférés, car il a été le plus fort émotionnellement.

Cela dit, je pense que mon road trip préféré est encore à venir. J’ai tellement envie de découvrir de nouveaux endroits, que ce soit en France ou en Europe. Je pense notamment au centre de la Bretagne, au Cantal, ou au Puy de Dôme, que je n’ai jamais vraiment exploré en moto. Je sais que ce sera un choc visuel incroyable, et j’ai hâte de découvrir ces lieux fantastiques. J’aimerais aussi beaucoup voyager sur un autre continent, que ce soit au Maroc, en Algérie, en Mongolie, ou dans d’autres pays très différents de la France. Je ne suis pas encore en mesure de réaliser ces rêves, mais dès qu’une aventure se présente, elle pourrait rapidement devenir mon road trip préféré.

Même mon tout premier road trip, bien que simple, reste inoubliable. Il s’agissait d’un trajet de deux heures pour aller à la mer en moto, à l’époque où je venais juste de commencer à conduire. Ces deux heures ont sans doute été les plus belles de ma vie de jeune motard, car c’est à ce moment-là que j’ai su que je voulais toujours être sur une moto.

Les routes ou des destinations que je déconseille à faire à moto

J’ai un souvenir plutôt amer de la route des crêtes dans les Vosges. C’est une route que la plupart des motards empruntent, et cela peut parfois gâcher les vacances. En effet, c’est une destination très prisée, mais elle attire aussi des motards avec des motos bruyantes et modifiées, ce qui perturbe la tranquillité des lieux. C’est pourquoi je déconseille de rouler sur les routes très fréquentées par les motards, car cela peut nuire au confort de tous, y compris des habitants et des autres visiteurs.

Je n’ai pas de routes spécifiques à déconseiller, mais je pense qu’il est préférable d’éviter les endroits trop touristiques, surtout si on est débutant, car ce n’est pas la meilleure expérience pour débuter. De plus, certaines destinations populaires commencent à restreindre l’accès aux motards en raison des nuisances sonores. Un autre exemple est la Baie de Somme, une réserve naturelle importante qui a récemment lancé une campagne contre les motards à cause de ces nuisances.

Il est crucial de respecter les règles dans ces zones protégées, comme les réserves naturelles ou les sites Natura 2000, car le non-respect des normes de pollution et de bruit pourrait entraîner la fermeture de certaines routes en été. En adoptant un bon comportement, nous évitons de priver des milliers de personnes de l’accès à des routes magnifiques et à des paysages exceptionnels.

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