valootre et trésors en france sur la gsx-8S

Valootre vous dévoile son ressenti sur le tournage de son premier épisode de Trésors en France au guidon de la GSX-8S, en Argonne à la découverte de cette région méconnue riche en histoire et en biodiversité.

– Quel est le principe de Trésors en France et où es-tu allé avec la GSX-8S ?

“Trésors en France, c’est la volonté de découvrir des paysages et régions méconnues à travers la France. Pour ce premier épisode avec la 8S, je suis parti en Argonne situé entre les plaines de Champagne, les Ardennes et le secteur de la grande guerre à Verdun. Et donc, au milieu de ces lieux touristiques, il y a cette région très peu peuplée avec énormément de champs, de très grandes forêts et d’étangs. C’est un secteur riche en biodiversité !”

– Comment s’est passée ton voyage à son guidon ?

“Ce fut très instructif, disons que la GSX-8S n’avait pas vocation d’être une grande routière et donc je partais avec un petit a priori. Et c’est aussi pour ça que je souhaitais faire ce premier épisode de Trésors en France avec la 8S pour casser ce cliché que ce n’est qu’un roadster qui permet juste de sortir le dimanche. Alors que pas du tout, il suffit d’avoir les bons équipements sur la machine, et en plus avec les valises latérales et la sacoche de réservoir, elle avait un très beau style. C’est comme si on avait affaire à une mini GT. J’ai réalisé 850 km au guidon de la Suzuki sur les 2 jours de voyage.”

– Qu’as-tu aimé le plus au guidon de la GSX-8S ?

“La moto a réussi à me surprendre de nouveau par son moteur explosif, son caractère rugueux et sa facilité de prise en main mais surtout par son comportement exemplaire sur route. Je suis très content du retour d’information que j’ai eu sur la moto. La moto est très coupleuse, la 8S a une facilité de reprise incroyable. Avec une ligne très agressive et originale, elle se démarque des motos concurrentes. Lors de l’essai presse à Antibes, je ne mettais pas rendu compte qu’elle pouvait être aussi facile sur des routes moins escarpées, donc sur de longue ligne droite et sur de grande courbe. Grâce à l’empattement très long de la GSX-8S, on a l’impression d’être sur un rail et rien ne compte changer la trajectoire de la moto. Elle gomme facilement tous les petits défauts de la route !”

– Comment as-tu planifié les itinéraires ?

“C’est quasiment 3 semaines de recherche complètes, je me suis renseigné sur plusieurs brochures, articles sur internet et questionnement de mes abonnés. Ensuite en fonction de ses lieux, j’ai dressé une carte en établissant un parcours qui soit à la fois ludique et complet. J’ai utilisé des cartes IGN, des sites des monuments historiques et des sites d’intérêt naturel, gastronomique, historiques, paysagé … J’ai fait environ 30 lieux sur le parcours alors qu’à la base j’avais prévu 150 étapes à découvrir.”

– La GSX-8S et son kit de bagagerie ton permis de transporter beaucoup de matériel ?

“J’ai fait en sorte d’être autonome pendant 3 jours d’un point de vue batterie, j’ai pu stocker tous mon matériels vidéo et photo dans les valises latérales. (3 appareils photo, 2 trépieds, un drone, 2 ordinateur portable, des vêtements de rechange, plusieurs GoPro). La sacoche de réservoir m’a beaucoup servi et heureusement que je l’avais pour avoir a porté de main mon appareil photo !”

– As-tu une anecdote intéressante ou amusante que tu peux nous partager ?

“Mon manque d’organisation car je pensais faire beaucoup plus grand d’un point de vue touristique et beaucoup plus large sur le côté région et parcours mais pour autant j’ai dû réduire de plus de la moitié mon parcours car il y avait tellement de choses à voir en Argonne, que j’aurais mis 1 semaine à tout filmer !”

– Quel souvenir gardes-tu de ce voyage ?

“La 8S a effectué un travail remarquable sur ce genre de route et je suis très content d’avoir pu démontrer tout le potentiel routier de la machine grâce à son moteur qui peut être agréable comme rageur. Une région qui incite à la découverte et au dépaysement mais également à la préservation notamment dans les enjeux d’aujourd’hui d’un point de vue environnemental. J’en retiens également une envie folle de voyager avec Suzuki et la moto en général pour découvrir la France. Je me suis rendu compte qu’il y a tellement de paysages à découvrir dans notre pays qu’il faudrait bien plus d’une vie pour connaître la France par cœur tellement qu’il y a de richesse.”