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Suzuki made in japan

MADE IN JAPAN : LA QUALITÉ JAPONAISE CHEZ SUZUKI DEPUIS 1951

Suzuki a débuté son aventure dans l’univers du deux-roues au début des années 1950 avec la création de la Power Free. Depuis, ce sont des lignées de motos aussi légendaires pour leurs performances que réputées pour leur fiabilité qui ont été conçues dans les usines de la firme d’Hamamatsu. Découvrez l’histoire de la qualité des motos Suzuki, un savoir-faire précieux depuis 1952.

Les premières motos Suzuki… (années 1950)

En 1951, Shunzo Suzuki se rend compte que les vents violents typiques de la région d’Enshu au Japon sont un réel désagrément pour les cyclistes. C’est alors qu’il lance sur le marché le Power Free, un monocylindre 2T de 36cm3, premier vélomoteur de la marque Suzuki. Dans les années suivantes sont produites la Diamond Free (60cc) et la Colleda (125cc), qui marquent les débuts d’une longue lignée de motos Suzuki produites à Hamamatsu et déjà associées à une excellente qualité de fabrication.

…et déjà des premières victoires (années 1960)

Suzuki se lance dans la compétition au début des années 1960 en participant à la mythique course du Tourist Trophy. Au guidon de la RM62, le pilote allemand Ernst Degner remporte la première victoire pour la marque sur l’Île de Man dès 1962. La même année, lors de la dernière course de la saison en Argentine, c’est le Néo-Zélandais Hugh Anderson qui offre à la firme d’Hamamatsu son premier succès dans la catégorie 125cc.

Au-delà de la qualité de fabrication, Suzuki démontre également la performance de ses machines. En 1963, lors du Tourist Trophy, Mitsuo Itoh remporte une course et devient le premier Japonais victorieux sur l’Île de Man. Il est encore aujourd’hui le seul pilote du pays du soleil levant à avoir gagner sur le TT.

De son côté, Hugh Anderson rentre également dans la légende en remportant les titres 50cc et 125cc en 1963, ainsi que 50cc en 1964 et 125cc en 1965. Suzuki domine les championnats du monde grâce à ses différents prototypes, et c’est au tour de l’Allemand Hans-Geors Anscheidt d’inscrire son nom au palmarès au guidon de la RK66 en étant trois fois champion du monde 50cc de de 1966 à 1968.

Les premières grosses cylindrées (années 1970)

En 1971, Suzuki s’attaque au marché des motos avec de grosses cylindrées en lançant la GT750, une 750cm3 2T. Dès 1976, c’est la série GS avec moteurs à quatre temps qui est annoncée avec des déclinaisons en 400cm3, 500cm3 et 750cm3. Ces motos fabriquées au Japon s’exportent bien et permettent à la division moto de la firme d’Hamamatsu de continuer à son expansion.

Le développement de cette nouvelle catégorie de machines correspond également à une période glorieuse pour Suzuki en compétition, dans des championnats avec des cylindrées plus importantes. La première victoire en 500cc a lieu en 1971 à Belfast, en Irlande, grâce à l’Australien Jack Findlay.

Le légendaire pilote britannique Barry Sheene révolutionne la pratique de son sport et remporte deux titres mondiaux 500cc en 1976 et 1977, au guidon de la référence des motos de course de l’époque : la Suzuki RG500.

Made In Japan 70s

L’apparition des « GSX » (années 1980)

L’année 1980 est synonyme de lancement de la lignée des « GSX ». Suzuki étoffe alors sa gamme avec un nouvelle série de motos modernes, allant de la 250cc à la 1100cc, et équipées pour la première fois de moteurs 4T à quatre soupapes par cylindre pour une meilleure combustion. La GSX250 et la GSX400, équipées de bicylindre en ligne, reçoivent alors d’excellents retours de la presse spécialisée pour leurs performances. La GSX750, avec son moteur à quatre cylindres en ligne, est désignée meilleure moto sportive de l’année 1983.

L’appellation mythique « GSX-R » et ses renommés moteurs à quatre cylindres en ligne voient le jour en 1984, lorsque Suzuki dévoile sa première hypersportive : la GSX-R400. L’année suivante, c’est au tour de la célèbre GSX-R750 d’être dévoilée. Cette sportive à moteur 4T devient une référence sur route comme en compétition, notamment avec le SERT qui remporte de nombreuses victoires en Endurance avec elle pendant une quinzaine d’années. La GSX-R1100 marque elle aussi son époque en développant 130ch à son lancement en 1986, et devient une pionnière dans le monde des hypersportives.

Cette période est aussi faste pour Suzuki au niveau des ventes de ses motos de série, que des victoires de ses pilotes en Grand Prix. Les Italiens Marco Lucchinelli et Franco Uncini sont sacrés champions du monde 500cc respectivement en 1981 et 1982, au guidon de la RG500.

De la Big DR à l’Hayabusa, en passant par la Bandit (années 1990)

Sur une bonne dynamique du fait de ses nombreuses réussites lors de la décennie précédente, la firme d’Hamamatsu a pour objectif dès le début des années 90 d’apporter toujours plus de variété dans sa gamme pour s’adapter le plus possible aux attentes des enthousiastes de la marque. Des nouveaux roadsters Suzuki sont dévoilés avec la série Bandit (250, 400, 1200 & 1250) et rencontrent le succès en reprenant les blocs moteurs de la série GSX-R.

L’année 1990 est également celle du dévoilement de la DR800, un trail réputé pour son impressionnant monocylindre et son look indémodable. Sa version rallye participe au Paris-Dakar plusieurs années de suite avec à son guidon le pilote belge Gaston Rahier.

La fin des années 90 est marquée par l’arrivée de deux nouvelles motos qui deviendront iconiques : la SV650 et l’Hayabusa. La première tire bénéfice de son bicylindre à 90° dynamique et économique, ainsi de sa qualité de fabrication japonaise lui procurant un châssis léger et parfaitement équilibré. La seconde, appelée également GSX1300-R, marque son époque grâce à son moteur surpuissant, des technologies novatrices et un style redoutable inspiré des armures des samouraïs.

En Grand Prix, Suzuki brille particulièrement en 1993 lorsque sa RGV500 est pilotée par Kevin Schwantz. Le Texan est sacré champion du monde 500cc cette année-là, et laisse une trace indélébile dans le sport moto par son attitude en piste

Nouveau siècle, nouvelles technologies (années 2000)

Le début du 21ème siècle chez Suzuki est marquée par l’arrivée de la GSX-R1000. Délivrant 160ch et procurant une maniabilité hors-pair, elle est titrée championne du monde d’Endurance dès 2002. Cinq ans plus tard, en 2007, elle intègre déjà une sélection du mode de conduite.

La nouvelle sportive produite à Hamamatsu s’impose rapidement comme la référence en compétition, remportant 6 titres de champion du monde d’Endurance sur cette décennie, avec également 6 victoires sur la mythique épreuve des 24 Heures du Mans. Du côté des Grand Prix, le prototype Suzuki RGV500 continue de briller avec le sacre de Kenny Roberts Jr en 2000.

L’année 2002 est celle du lancement d’un nouveau type de motos chez Suzuki, un trail routier nommé V-Strom 1000 devenant rapidement populaire grâce à ses aptitudes aussi aventurières que dynamiques. Un véritable couteau suisse réputé pour sa fiabilité japonaise, dont le concept est décliné deux ans plus tard dans une version mid-size avec la V-Strom 650.

Le savoir-faire de la marque au « S » se remarque dans le monde du motocross par la création des RM-Z250 et RM-Z450 au milieu des années 2000. Leurs performances en font des candidates sérieuses aux podiums de tous les championnats, et permettent à Ricky Carmichael de remporter le championnat 450cm3 AMA Supercross dès 2006, ainsi qu’à Steve Ramon d’être sacré en MXGP en 2007. 

Suzuki à la conquête de l’Endurance (années 2010)

Alors que l’économie mondiale vient d’être frappée par une violente crise, et que certains constructeurs font le choix de délocaliser leur production dans des pays en développement, Suzuki fait le choix de conserver la fabrication de ses motos dans ses usines historiques et réputées. En 2013, la GSR750 est dévoilée et reçoit d’excellents retours des journalistes pour l’agrément de son moteur sportif et son châssis efficace. Dans le même esprit streetfighter, la GSX-S1000 voit le jour en 2015 avec comme concept d’intégrer le moteur de la GSX-R1000 à un roadster survitaminé.

Les modèles lancés lors de la décennie précédente sont toujours aussi attractifs, et la firme d’Hamamatsu continue de les améliorer dans de nouvelles versions. La V-Strom 650, la V-Strom 1000, la SV650 et la GSX-R1000 sont ainsi mises à jour pour correspondre le plus possible aux attentes des passionnés de la marque.

Comme depuis son lancement une dizaine d’années auparavant, la GSX-R1000 domine le championnat du monde d’Endurance et s’adjuge pas moins de 6 titres dans les années 2010. Suzuki démontre ainsi de la plus belle des façons la fiabilité et la performance de ses motos.

Une nouvelle ère (années 2020)

Fort de nouvelles grandes performances en compétition dont l’obtention des titres mondiaux EWC et MotoGP en 2020, et de la création d’un tout nouveau complexe de production en périphérie d’Hamamatsu, Suzuki annonce l’arrivée d’un ensemble de nouveautés produites en terres japonaises. En l’espace de 3 ans sont notamment dévoilés les nouvelles Hayabusa et GSX-S1000, un renouvellement complet de la gamme V-Strom, la GSX-8S et la GSX-8R, sans oublier le crossover GSX-S1000GX.

Comme depuis la création de ses premières motos dans les années 50, Suzuki s’efforce de se renouveler en permanence pour répondre aux besoins de ses enthousiastes. Des efforts continus, sans oublier le mot d’ordre : la qualité japonaise, « Made In Japan ».