Etienne masson : " J'ai très hâte de redécouvrir la GSX-R1000 ! "

Le pilote originaire de Bourg-en-Bresse est de retour en 2023 sur la GSX-R1000 sous les couleurs du Yoshimura SERT Motul. Etienne Masson nous raconte ses souvenirs avec le SERT, ses entraînements pendant la trêve hivernale et ses ambitions pour cette nouvelle saison d’Endurance.

– Nouvelle année, nouveau team et nouveau coéquipier pour toi en 2023, comment te sens-tu à 1 mois et demi de la première manche de la saison ?

J’ai très hâte de monter et de redécouvrir la GSX-R1000. Quand j’ai roulé avec la moto il y a 3 ans, Yoshimura n’était pas autant impliqué dans le team, donc je sais qu’ils ont beaucoup travaillé et qu’ils ont bien fait évoluer la Suzuki. J’ai pu discuter avec Gregg Black car c’était le seul qui avait l’expérience de l’ancienne moto, et il m’a confié que la GSX-R1000 avait été améliorée sur tous les points. Donc hâte de retrouver et de me réadapter à l’équipe.

– Tu es de retour sur la Suzuki, c’est un plaisir de retrouver cette moto avec laquelle tu as gagné ton premier titre mondial en stock avec le Junior Team LMS puis trois fois avec le SERT en EWC ?

Oui c’est un plaisir de la retrouver. Quand j’étais dans une autre équipe et que je roulais contre le Yoshimura SERT Motul, je voyais que la Suzuki fonctionnait très bien, surtout vu les résultats qu’ils ont faits ces dernières années. J’ai très hâte de monter sur la machine.

– Que penses-tu de la concurrence pour 2023 ?

Des nouvelles équipes se sont montées et ont l’air très sérieuses, ainsi que les autres équipes que l’on connaît déjà et qui ont l’habitude de se battre aux avant-postes. Tous les ans, le niveau est de plus en plus élevé. Tous les teams sont de plus en plus professionnels, et travaillent le plus rigoureusement possible sur le peu d’essais organisés. Ça ne va pas être facile mais j’ai confiance en l’équipe et la moto.

– Comment s’est passé ton hiver ?

J’ai un préparateur physique qui me suit depuis plusieurs années. Disons que j’arrive à un tournant de ma carrière où je suis plus près de la fin que du début, donc je me suis dit qu’il faut mettre toutes les chances de mon côté. Je me suis beaucoup préparé physiquement, j’ai haussé les intensités et en faisant quelques tests, on a remarqué que j’étais en progression par rapport aux années précédentes donc je suis content. Je suis vraiment motivé et j’ai tout donné cet hiver pour arriver à la première course au Mans en pleine forme sur la moto, et avoir aucun coup de mou pendant les 24 heures pour pouvoir attaquer tout au long de la course.

– Quel est selon toi le meilleur circuit pour piloter la Suzuki ?

Chaque circuit est top pour la moto, il n’y a pas un seul circuit qui ne convient pas à la GSX-R1000. En matière de plaisir, on a tous nos préférences mais la moto est performante de partout, elle est hyper polyvalente donc je ne trouve pas qu’elle soit moins performante sur un circuit en particulier.

– Quel est ton meilleur souvenir avec le SERT ?

J’en ai vraiment deux. Tout d’abord ma première course que j’ai faite avec le SERT en 2015, quand on a gagné les 24 Heures Motos. J’étais stressé, je mettais mis beaucoup de pression. En plus on avait fait une grosse partie de la course à deux avec Vincent Philippe. Puis enfin ma dernière victoire avec le SERT lors du Bol D’Or 2019, ça faisait un moment que l’on n’avait pas gagné et c’était après la disparition d’Anthony Delhalle donc ça avait fait du bien au moral.

– As-tu une anecdote dans le box du SERT avec Gregg Black ?

J’en ai beaucoup mais disons que le feeling avec Gregg a toujours bien fonctionné, on s’est toujours aidés pour être les plus performants. Quand il y en a un qui est moins performant que l’autre, on essaye de se donner des solutions techniques pour trouver des améliorations.

– Suzuki a dévoilé deux nouveaux modèles lors du salon de l’EICMA 2022, que penses-tu de la V-Strom 800DE et de la GSX-8S ?

C’est génial que Suzuki innove avec de nouveaux modèles, ça va faire du bien à la marque !